Florian SCHUEGRAF

Tuba super soliste de l'orchestre philharmonique de Radio France

Parrain du CREMA

« J’ai découvert la musique bercé entre les harmonies de Calonne-Ricouart et d’Auchel où mon père jouait ; dans un premier temps en tant que jeune auditeur, mais très rapidement j’ai eu la chance d’intégrer ces deux harmonies, respectivement à 8 et 9 ans !

J’ai vite compris que ma place était là ! Entouré de musiciens, je me sens bien.

Outre Gabriel Capet, mon professeur dès l’école de musique, qui m’a amené jusqu’au conservatoire de Paris, j’ai eu un accompagnement de chaque instant par "les anciens" qui m’ont soutenu, aidé à progresser en me donnant un tas de conseils. Et surtout ils ont cru en moi comme jamais je n’osais l’espérer.

La musique entretient un rêve auquel je m'accroche depuis petit, et quand j’ai voulu en faire mon métier, ma plus grande force était mon passé dans le milieu musical de notre si belle région.

Ma plus belle satisfaction aujourd’hui est de voir arriver des groupes de jeunes dans les harmonies. À mon tour, j’ai envie de leur transmettre cette passion de la musique, comme le milieu amateur me l’a transmise de la plus belle des manières.»

Florian Schuegraf

Crédit photo : Mathieu FATTET

Parcours étudiant

Le commencement à Calonne-Ricouart

Dès l’âge de 5 ans, Florian commence le solfège, puis le saxhorn basse avec Gabriel CAPET


Le perfectionnement à Lille

À 8 ans, il rentre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lille, toujours dans la classe de Gabriel CAPET

Il gagne la deuxième édition du concours des Petites Mains Symphoniques dans la plus grande catégorie d’âge (à l’époque où il n’y avait que 2 catégories : saxhorn / euphonium et cor d'harmonie)

À 12 ans, à la suite de ce concours il a l’occasion de jouer au théâtre des Champs Élysées en soliste avec l’orchestre Lamoureux.

Puis remporte le concours du Rotary , dans la catégorie Espoirs de la musique, puis Jeunes Talents en 2011

Deux années de suite, il participera au stage Tubaland, où il rencontre une partie de la fine fleur du tuba français. 

Les 3 années qui suivent, il s’orientera du côté de Montbelliard, pour le stage Eurocuivres avec Arnaud BOUKHITINE et Mickael CORTONE D'AMORE. 

Dès 14 ans, il quitte le cocon familial pour être scolarisé en internat à Lille. 

À l’occasion d’une session d’ensemble de cuivres avec Claude PICHEREAU, Gabriel CAPET insiste pour que Florian s’installe au Tuba... Ce qui s’avèrera être un pari gagnant ! En accord avec son professeur, il choisit de jouer régulièrement du tuba. 


La professionnalisation à Paris

Quelques mois plus tard, en 2012, il remporte à l’unanimité du jury le concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Puis le concours de l’Orchestre Français des Jeunes, où il siégera pendant 2 ans.

En 2017, il obtient son Master mention très bien à l’unanimité du jury au CNSMDP.

"J'adore gagner des concours !"

Sur le plan individuel, Florian remporte de nombreux prix internationaux : 

Voulant se tourner vers l’Allemagne pour tenter d'autres concours, il décide de jouer un Tuba en Si bémol, où cet instrument est largement pratiqué. Même si la tradition française laisse une place importante à la pratique du Tuba en Ut, Florian se spécialise au Tuba Si bémol, ce qui lui permettra de continuer de gravir les échelons !

La musique de chambre

Florian est membre fondateur de Quintegr’al, créé en 2012 dans le cadre de ses études au conservatoire avec :

Leurs enregistrements étaient appréciés par la critique, et leur donnaient la possibilité de participer à de prestigieux festivals : la Chaise-Dieu, Debussy ...

Quintégr'al profitait d'une prestation dans un cadre prestigieux dans un château près du Pont du Gard pour continuer son ascension. Cette soirée, permise par Guy TOUVRON a été un véritable tremplin pour le quintette qui s’est ensuite forgé une réputation solide au sein des quintettes de cuivres, grâce aussi aux vidéos relayées sur Youtube et leur site internet.

Quintégr'al
Crédit photo : Mathieu FATTET

Brass Band : un palmarès XXL

Au début des années 2000, il entre en contact avec le milieu du Brass Band à Bruay - La Buissière, au sein de l'Orchestre de Cuivres des Jeunes de l’Artois (OCJA devenu le Brass Band de l’Artois).

Une douzaine d'années plus tard, il sera titré champion de France à 3 reprises avec le Paris Brass Band (Yvetôt et 2 fois à Lille). Orchestre avec qui il participera à 3 championnats européens de Brass Band (Perth, Fribourg et Lille).

Puis il franchit le pas chez le principal rival, le Hauts de France Brass Band avec qui il remporte à nouveau 4 championnats de France  (Lyon, Nantes, Amiens et Valenciennes) ! Avec ses amis du HFBB, il participe au championnat européen d'Utrecht.

Dès qu'il peut, il vient donner un coup de main au Ch’ti Brass, qui répète à deux pas de chez ses parents, à Floringhem.

« Je ne suis pas du genre à faire des remarques aux autres musiciens amateurs,
sauf à mon père qui le mérite ! (C’est de bonne guerre) »

Orchestre de Cuivres des Jeunes de l'Artois
2002

Brass Band des Hauts de France
2020

La vie d’orchestre

Dès la fin du parcours au CNSMDP, Florian intervient dans de nombreux orchestres français: Orchestre National de Bordeaux, l’Orchestre de l’Opéra de Nancy, Orchestre National des Pays de la Loire, Orchestre National d’île de France (ONDIF), Opéra de Lyon, Opéra de Paris, l’Orchestre National de France, l’Ensemble Intercontemporain et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Ainsi qu’en Belgique avec le Brussels Philharmonic. 

« Je ne me considère pas comme un pro, mais comme un amateur qui gagne sa vie avec sa passion. »

Entrée à l’Opéra de Nice en 2018, où il y reste 18 mois, avant de gagner le concours au poste de tuba supersoliste de l’Orchestre Philharmonique de Radio France.

En décembre 2020 le Maestro Mikko FRANCK décidait de titulariser Florian au sein de l’orchestre.

« Que ce soit au philhar’ , à Auchel ou à Calonne, je suis animé de la même passion. »

Mai 2021 - vidéo du 1er confinement "à vous de jouer avec le Philhar !"
Anecdote à l’ONDIF, où il est appelé au pied levé (du lundi matin pour le mardi soir), sur la 1ère Symphonie de MALHER.